You are currently viewing Symbole Bouddhiste : Découvrez toutes les significations !

Il existe de nombreux symboles bouddhistes et chacun a une signification bien particulière. Je vous propose donc de découvrir les différents sens de ces symboles sacrés du bouddhisme.

Les Huit symboles auspicieux

Dans le bouddhisme, les huit symboles auspicieux sont un ensemble d’objets qui représentent les qualités de l’illumination et servent d’outils d’enseignement. Ils ont débuté comme symboles utilisés en Inde lors du couronnement des rois.

Dans les traditions bouddhistes, les huit symboles sont un parasol blanc, une conque, un vase au trésor, une bannière de victoire, une roue du dharma, une paire de poissons d’or, un nœud sans fin et une fleur de lotus.

Ces symboles peuvent être trouvés et sont utilisés dans toute la religion. On peut les trouver sur des meubles, des objets en métal, des tapis ou encore des tableaux. Nous allons donc étudier la signification de ces symboles bouddhistes.

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Le symbole du Parasol dans le bouddhisme (Chattra)

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Le parasol a ses racines en tant que symbole indien de la royauté et de la protection. Traditionnellement, plus un individu possédait de parasols, plus il était élevé dans la hiérarchie sociale, la royauté en possédant généralement treize.

Cette tradition a été adaptée au bouddhisme et aux premières représentations du Bouddha, où ses treize parasols représentaient sa souveraineté en tant que Bouddha.

Le Parasol Précieux, ou Chattra en sanskrit, occupe une place centrale parmi les huit symboles auspicieux du bouddhisme. Cet emblème majestueux symbolise la protection divine et la royauté spirituelle du Bouddha. Dans l’iconographie bouddhiste, on le représente souvent comme un dôme décoré, supporté par un manche orné, évoquant l’image d’un souverain bienveillant offrant son ombre protectrice.

La signification profonde du Parasol Précieux s’étend bien au-delà de sa fonction physique. Il représente la protection contre les influences néfastes, les souffrances et les obstacles sur le chemin spirituel. Tout comme un parasol protège du soleil brûlant ou de la pluie battante, les enseignements du Bouddha offrent un abri contre les afflictions mentales et les difficultés de l’existence.

Dans la pratique bouddhiste, méditer sur l’image du Parasol Précieux peut aider les pratiquants à développer un sentiment de sécurité intérieure et de confiance en la sagesse du Dharma. Il rappelle que, même face aux défis les plus ardus, les enseignements du Bouddha offrent une guidance et une protection inébranlables.

Le Parasol est également associé à la dignité et à l’autorité spirituelle. Il symbolise l’élévation du Bouddha au-dessus des préoccupations mondaines et sa capacité à guider les êtres vers l’illumination. Pour les pratiquants, contempler ce symbole peut inspirer l’aspiration à cultiver les qualités nobles et élevées enseignées par le Bouddha.

Dans l’art bouddhiste, le Parasol Précieux est souvent représenté au sommet des stupas ou des temples, signifiant la présence protectrice des enseignements bouddhistes. Son image sur les objets rituels ou les thangkas (peintures bouddhistes) est considérée comme un puissant talisman de protection et de bénédiction.

La Conque (Sankha) : Proclamation du Dharma et Éveil Spirituel

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La conque est à l’origine un attribut indien des dieux héroïques, où les coquilles représentaient les victoires au combat.

Dans la représentation bouddhiste habituelle du coquillage, il est tourné vers la droite et est généralement blanc.

En tant que symbole bouddhiste, il représente les enseignements du Bouddha et l’absence de crainte de partager ses idées avec les autres.

La Conque, ou Sankha en sanskrit, est un symbole puissant et mélodieux parmi les huit symboles auspicieux du bouddhisme. Traditionnellement, il s’agit d’une conque blanche enroulée vers la droite, considérée comme particulièrement sacrée et rare. Ce symbole est profondément lié à la propagation des enseignements bouddhistes et à l’éveil spirituel des êtres.

Dans la tradition bouddhiste, la Conque symbolise la voix profonde et retentissante du Bouddha proclamant le Dharma. Son son puissant et pénétrant est comparé à la manière dont les enseignements du Bouddha résonnent à travers le monde, éveillant les êtres de leur sommeil spirituel. Tout comme le son de la conque peut être entendu sur de longues distances, les enseignements du Bouddha sont considérés comme ayant le pouvoir de toucher et de transformer même ceux qui sont loin sur le chemin spirituel.

La forme spiralée de la Conque est également riche en symbolisme. Elle représente le chemin spirituel lui-même, avec ses tours et détours, menant finalement au centre – l’illumination. Cette spirale est souvent interprétée comme une représentation des différents niveaux de compréhension et de réalisation sur le chemin bouddhiste.

Dans la pratique rituelle, la Conque joue un rôle important. Elle est souvent utilisée comme instrument de musique dans les cérémonies bouddhistes, son son marquant le début ou la fin des méditations et des enseignements. Souffler dans la conque est considéré comme un acte sacré, symbolisant la proclamation du Dharma et l’appel à l’éveil spirituel.

La Conque est également associée à la courage et à la détermination spirituelle. Dans certaines traditions, elle est considérée comme un symbole de victoire sur les obstacles intérieurs et extérieurs. Pour les pratiquants, méditer sur l’image de la Conque peut inspirer le courage de proclamer et de vivre les vérités du Dharma dans leur vie quotidienne.

Dans l’art bouddhiste, la Conque est souvent représentée remplie de nectar sacré, symbolisant les enseignements purificateurs et nourrissants du Bouddha. On la retrouve fréquemment dans les mains de certaines divinités bouddhistes, notamment Vishnu dans les traditions où le bouddhisme s’est mêlé à l’hindouisme.

La Conque rappelle aussi l’importance de l’écoute attentive dans la pratique bouddhiste. Tout comme le son de la conque invite à l’attention, les pratiquants sont encouragés à écouter les enseignements avec une pleine présence et une ouverture d’esprit.

Le Vase au Trésor (Kalasha) : Abondance Spirituelle et Matérielle

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Le vase au trésor de style bouddhiste s’inspire des pots à eau traditionnels indiens en argile. Le vase est surtout utilisé comme symbole de certaines divinités de la richesse, mais il représente aussi la qualité infinie des enseignements du Bouddha.

Dans la représentation tibétaine typique, le vase est fortement orné d’une couleur dorée et de motifs de pétales de lotus à différents endroits.

Il est aussi généralement orné d’un certain nombre de pierres précieuses et d’une écharpe de soie sacrée autour du cou.

Le Vase au Trésor, ou Kalasha en sanskrit, est un symbole puissant d’abondance et de plénitude dans la tradition bouddhiste. Représenté comme un vase ou une urne élégante, souvent débordant de joyaux, de fleurs ou de nectar divin, ce symbole incarne la richesse inépuisable des enseignements du Bouddha et la promesse de réalisation de tous les souhaits bénéfiques.

Dans l’iconographie bouddhiste, le Vase au Trésor est fréquemment orné de motifs auspicieux et surmonté de feuilles ou de joyaux. Cette image évoque l’idée d’une source intarissable de bénédictions spirituelles et matérielles. Pour les pratiquants, il symbolise non seulement la prospérité extérieure, mais surtout la richesse intérieure des qualités spirituelles cultivées sur le chemin de l’éveil.

Le contenu du Vase au Trésor est souvent décrit comme l’amrita, le nectar d’immortalité dans la mythologie bouddhiste. Ceci symbolise les enseignements du Bouddha qui, une fois assimilés, conduisent à la libération de la souffrance et à l’immortalité spirituelle. Méditer sur ce symbole peut ainsi inspirer les pratiquants à chercher et à apprécier la richesse des enseignements bouddhistes.

Dans la pratique rituelle, le Vase au Trésor joue un rôle important dans les cérémonies de prospérité et d’initiation. Il est souvent utilisé comme récipient pour l’eau bénite ou d’autres substances sacrées. La visualisation du Vase au Trésor est également une technique méditative puissante pour cultiver un sentiment d’abondance et de gratitude.

Le symbolisme du Vase au Trésor s’étend aussi à l’idée de générosité et de partage. Tout comme le vase déborde de trésors, les pratiquants sont encouragés à partager généreusement leurs ressources matérielles et spirituelles avec les autres. Cette interprétation renforce l’importance de la dana (don) dans la pratique bouddhiste.

Dans l’art et l’architecture bouddhistes, l’image du Vase au Trésor est omniprésente. On la retrouve sur les fresques des temples, les statues de divinités et les objets rituels. Sa présence est considérée comme particulièrement propice, attirant la prospérité et les bénédictions spirituelles dans l’environnement où il est représenté.

La Bannière de la Victoire (Dhvaja) : Triomphe Spirituel et Persévérance

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La bannière de la victoire était à l’origine un étendard militaire dans les anciennes guerres indiennes. Les bannières étaient ornées différemment selon la divinité qu’elles étaient censées représenter et guider.

Dans le bouddhisme, la bannière représente les triomphes du Bouddha sur les quatre maras, ou les obstacles sur le chemin de l’illumination.

La Bannière de la Victoire, ou Dhvaja en sanskrit, est un symbole puissant et inspirant parmi les huit symboles auspicieux du bouddhisme. Représentée comme un étendard vertical orné, souvent surmonté d’un joyau ou d’une flamme, cette bannière symbolise la victoire des enseignements du Bouddha sur l’ignorance, la peur et tous les obstacles spirituels.

Dans la tradition bouddhiste, la Bannière de la Victoire est étroitement liée au concept de conquête spirituelle. Elle représente non seulement le triomphe du Bouddha sur les forces de Mara (les tentations et illusions) lors de son illumination, mais aussi la victoire potentielle de chaque pratiquant sur ses propres afflictions mentales. Cette symbolique encourage les bouddhistes à persévérer dans leur pratique, rappelant que la victoire spirituelle est possible pour tous ceux qui s’engagent sincèrement sur le chemin.

L’image de la bannière flottant au vent évoque également l’idée de proclamation et de rayonnement des enseignements bouddhistes. Tout comme une bannière attire l’attention et annonce une présence, les enseignements du Dharma sont vus comme un phare guidant les êtres vers la libération. Dans les temples et les monastères bouddhistes, on hisse souvent des bannières de victoire pour marquer la présence de l’enseignement bouddhiste et pour inspirer les pratiquants.

La verticalité de la Bannière de la Victoire symbolise l’aspiration vers les hauteurs spirituelles. Elle encourage les pratiquants à élever leurs pensées et leurs actions, à transcender les préoccupations mondaines pour atteindre des états de conscience plus élevés. Cette élévation spirituelle est vue comme une victoire sur les tendances égotiques et les attachements terrestres.

Dans certaines traditions, les différentes parties de la Bannière de la Victoire ont des significations spécifiques. Le mât représente l’axe central de la pratique spirituelle, les tissus flottants symbolisent les qualités spirituelles qui se développent avec la pratique, et le joyau ou la flamme au sommet représente l’illumination ultime.

La Bannière de la Victoire joue également un rôle important dans l’iconographie bouddhiste. On la retrouve souvent dans les représentations de divinités protectrices ou de Bouddhas, symbolisant leur victoire sur les forces négatives. Dans l’art tantrique, elle est parfois associée à la victoire sur les “quatre Maras” : les agrégats, les afflictions mentales, la mort, et le fils des dieux.

Pour les pratiquants, méditer sur l’image de la Bannière de la Victoire peut être une source d’inspiration et de courage. Elle rappelle que chaque petit progrès sur le chemin spirituel est une victoire en soi, encourageant la persévérance face aux défis. Ce symbole invite également à la réflexion sur ce que signifie vraiment la “victoire” dans un contexte spirituel – non pas un triomphe sur les autres, mais une conquête de ses propres limitations intérieures.

La Roue du Dharma (Dharmachakra) : Enseignements Bouddhistes et Transformation Spirituelle

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La roue du Dharma est à l’origine le symbole indien de la souveraineté, du pouvoir et de la protection. La roue est composée de trois parties essentielles, le moyeu, les rayons et la jante. Respectivement, ils représentent l’éthique, la sagesse et la concentration.

La roue à huit rayons est censée représenter les aspects du Noble Sentier Octuple, les pratiques qui permettent de sortir du cycle des renaissances.

Dans certains sites bouddhistes anciens, la roue servait de symbole du Bouddha lui-même.

La Roue du Dharma, ou Dharmachakra en sanskrit, est probablement le plus emblématique et le plus complexe des huit symboles auspicieux du bouddhisme. Représentée comme une roue à huit rayons, elle symbolise l’enseignement du Bouddha dans son intégralité et la voie vers l’illumination. Ce symbole est si central dans le bouddhisme qu’il est souvent utilisé pour représenter la tradition bouddhiste dans son ensemble.

L’origine de ce symbole remonte au premier sermon du Bouddha, connu sous le nom de “mise en mouvement de la roue du Dharma”, où il exposa les Quatre Nobles Vérités et le Noble Chemin Octuple. Les huit rayons de la roue représentent précisément ce Noble Chemin Octuple, les huit aspects de la pratique bouddhiste menant à la libération : la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, les moyens d’existence justes, l’effort juste, l’attention juste et la concentration juste.

La forme circulaire de la Roue du Dharma est riche en symbolisme. Elle évoque l’idée de perfection et de complétude des enseignements bouddhistes. Le mouvement de rotation de la roue symbolise la diffusion continue des enseignements du Bouddha à travers le monde et les âges. De plus, tout comme une roue en mouvement transforme ce qui est en dessous, les enseignements du Dharma sont vus comme ayant le pouvoir de transformer profondément ceux qui les mettent en pratique.

Dans l’iconographie bouddhiste, la Roue du Dharma est souvent représentée avec d’autres éléments symboliques. Le moyeu central peut symboliser la discipline morale qui soutient toute la pratique. La jante représente la concentration méditative qui maintient la pratique ensemble. Les rayons symbolisent la sagesse qui rayonne et pénètre l’ignorance.

La Roue du Dharma joue un rôle central dans de nombreuses pratiques méditatives bouddhistes. La visualisation de la roue tournant peut être utilisée comme un outil puissant pour intégrer les enseignements et transformer la conscience. Dans certaines traditions, chaque rotation de la roue est vue comme une progression à travers différents niveaux de compréhension et de réalisation.

Ce symbole est omniprésent dans l’art et l’architecture bouddhistes. On le trouve au sommet des temples, sculpté sur des stèles, peint sur des thangkas, et même intégré dans des mandalas complexes. Sa présence est considérée comme particulièrement auspicieuse, rappelant constamment aux fidèles la voie vers l’éveil.

La Roue du Dharma est également un symbole de l’enseignement continu et de la transmission du Dharma. Les maîtres bouddhistes sont souvent décrits comme “tournant la roue du Dharma” lorsqu’ils dispensent des enseignements, perpétuant ainsi la tradition initiée par le Bouddha lui-même.

Pour les pratiquants, la Roue du Dharma sert de rappel constant de l’ensemble du chemin bouddhiste. Elle encourage à une pratique équilibrée et complète, intégrant tous les aspects du Noble Chemin Octuple. Méditer sur ce symbole peut aider à développer une compréhension plus profonde de l’interconnexion de tous les aspects de la pratique bouddhiste.

Les Poissons Dorés (Suvarnamatsya) : Liberté et Harmonie Spirituelle

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Le couple de poissons d’or était à l’origine une représentation des deux grands fleuves de l’Inde, le Gange et la Yamuna.

Lorsqu’ils ont été adoptés par le bouddhisme, ils en sont venus à symboliser le bonheur et la spontanéité en raison de leur liberté de mouvement dans l’eau. La liberté représentée par le poisson symbolise la libération du cycle des renaissances.

Les Poissons Dorés, ou Suvarnamatsya en sanskrit, forment un duo emblématique parmi les huit symboles auspicieux du bouddhisme. Généralement représentés comme deux carpes dorées nageant côte à côte, ce symbole évoque la liberté, l’harmonie et la joie de vivre dans le courant du Dharma.

Dans la symbolique bouddhiste, les Poissons Dorés représentent la capacité de naviguer dans l’océan du samsara (le cycle des renaissances) avec grâce et sans peur. Tout comme les poissons se déplacent librement dans l’eau, les pratiquants du bouddhisme aspirent à se mouvoir dans le monde avec aisance, libérés des attachements et des aversions qui entravent habituellement le mouvement de l’esprit.

L’image des deux poissons nageant ensemble symbolise également l’harmonie et l’union des opposés. Dans certaines interprétations, ils représentent l’équilibre entre la sagesse et la méthode, deux aspects essentiels de la voie bouddhiste vers l’illumination. Cette dualité en harmonie rappelle aux pratiquants l’importance de cultiver simultanément la compréhension profonde (prajna) et la compassion active (karuna).

Les Poissons Dorés sont aussi associés à la fertilité et à l’abondance, tant sur le plan matériel que spirituel. Dans la tradition bouddhiste, ils symbolisent la richesse des enseignements du Bouddha, inépuisables comme les eaux d’un océan. Pour les pratiquants, méditer sur ce symbole peut inspirer un sentiment d’abondance spirituelle et de confiance dans le chemin.

Dans la pratique, l’image des Poissons Dorés est souvent utilisée dans les rituels de prospérité et de purification. On la retrouve fréquemment sur les objets rituels, les thangkas et même dans l’architecture des temples bouddhistes. Contempler ce symbole peut aider les pratiquants à cultiver un état d’esprit de liberté joyeuse et de fluidité face aux changements de la vie.

Le Nœud Infini (Shrivastsa) : Interconnexion et Sagesse Illimitée

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Le nœud sans fin est un élément d’imagerie présent dans de nombreuses cultures et croyances anciennes. Dans le bouddhisme, le nœud est le symbole de la sagesse et de la compassion infinies du Bouddha, ainsi que de l’harmonie éternelle.

Appliqué aux enseignements du Bouddha, il représente le cycle sans fin de la renaissance.

Le Nœud Infini, ou Shrivastsa en sanskrit, est un symbole fascinant et profond parmi les huit symboles auspicieux du bouddhisme. Représenté par un entrelacement complexe de lignes sans début ni fin, ce symbole incarne l’interconnexion de tous les phénomènes et la nature infinie de la sagesse du Bouddha.

Dans la philosophie bouddhiste, le Nœud Infini symbolise l’interdépendance fondamentale de toutes choses, un concept connu sous le nom de “origine dépendante” ou “pratityasamutpada” en sanskrit. Cette notion enseigne que rien n’existe de manière isolée et que tout est interconnecté dans un réseau complexe de causes et d’effets. Méditer sur ce symbole peut aider les pratiquants à développer une compréhension plus profonde de cette vérité fondamentale du bouddhisme.

Le caractère sans fin du Nœud Infini représente également la nature illimitée de la sagesse et de la compassion du Bouddha. Tout comme le nœud n’a ni début ni fin, les enseignements du Bouddha sont considérés comme inépuisables et éternellement pertinents. Pour les pratiquants, cela sert de rappel que le potentiel d’éveil est toujours présent, quelle que soit l’étape du chemin spirituel où ils se trouvent.

Dans certaines interprétations, les entrelacements du Nœud Infini symbolisent l’union harmonieuse de la sagesse et de la méthode, deux aspects essentiels de la voie bouddhiste vers l’illumination. Cette dualité en équilibre parfait rappelle l’importance de cultiver simultanément la compréhension profonde et l’action compatissante.

Le Nœud Infini est également associé à l’idée de karma dans le bouddhisme. Ses lignes entrecroisées représentent la façon dont nos actions, nos paroles et nos pensées s’entrelacent pour créer notre réalité. Cette perspective encourage les pratiquants à être conscients de l’impact de leurs choix et à cultiver des actions positives qui mènent à des résultats bénéfiques.

Dans l’art et l’architecture bouddhistes, le motif du Nœud Infini est omniprésent. On le trouve souvent gravé sur les objets rituels, peint sur les thangkas, et incorporé dans les décorations des temples. Sa présence est considérée comme propice, rappelant constamment aux fidèles l’interconnexion de toutes choses et l’infinité du potentiel spirituel.

La Fleur de Lotus (Padma) : Pureté et Transformation Spirituelle

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La fleur de lotus est une plante répandue dans toute l’Asie du Sud et du Sud-Est qui est connue pour sa capacité à pousser sans tache dans des eaux troubles.

Cette qualité qui lui permet de rester pure alors qu’elle est entourée de saletés et d’immondices l’a amenée à devenir un symbole bouddhiste de pureté et de renoncement.

En outre, le lotus est le symbole de la naissance et représente l’origine divine des divinités dans les œuvres d’art.

La Fleur de Lotus, ou Padma en sanskrit, est peut-être le plus emblématique des huit symboles auspicieux du bouddhisme. Cette fleur magnifique, qui émerge immaculée des eaux boueuses, incarne parfaitement les concepts de pureté, de transformation spirituelle et d’éveil dans la tradition bouddhiste.

Le symbolisme du lotus est profondément ancré dans la philosophie bouddhiste. Tout comme la fleur de lotus s’élève au-dessus des eaux troubles pour s’épanouir dans toute sa beauté, l’esprit humain a le potentiel de s’élever au-dessus des afflictions et des impuretés du monde pour atteindre l’illumination. Cette image puissante rappelle aux pratiquants que, malgré les difficultés et les obstacles de la vie, la nature de Bouddha pure et immaculée est présente en chacun.

Dans l’iconographie bouddhiste, le Bouddha et de nombreuses divinités sont souvent représentés assis sur un trône de lotus. Cette représentation symbolise leur transcendance des impuretés du monde matériel. Les différentes couleurs du lotus ont également des significations spécifiques : le lotus blanc représente la pureté de l’esprit et la perfection spirituelle, le lotus rose est associé au Bouddha historique, tandis que le lotus bleu symbolise la sagesse et la connaissance.

La fleur de lotus joue un rôle central dans de nombreuses pratiques méditatives bouddhistes. La visualisation d’un lotus s’épanouissant au niveau du cœur est une technique courante pour cultiver la compassion et la pureté intérieure. Dans certaines traditions tantriques, les différents pétales du lotus sont associés à différents aspects de l’éveil, offrant un riche support de contemplation.

Le cycle de vie du lotus, de la graine à la fleur en passant par la boue, est vu comme une métaphore du chemin spirituel. Il rappelle que la transformation et l’éveil nécessitent souvent de traverser des périodes difficiles ou “boueuses”. Cette perspective encourage les pratiquants à voir les défis de la vie comme des opportunités de croissance spirituelle.

Dans l’art et l’architecture bouddhistes, le motif du lotus est omniprésent. On le retrouve sculpté sur les portes des temples, peint sur les thangkas, et même dans la forme des stupas. Sa présence est considérée comme purificatrice et inspirante, rappelant constamment aux fidèles la possibilité de transformation et d’éveil.

Les autres symboles bouddhistes

Dans cette sélection, nous avons vu les 8 symboles bouddhistes auspicieux, ce sont donc les symboles les plus présents dans le bouddhisme.

Mais il en existe d’autres qui ont également de nombreuses significations. C’est ce que nous allons voir ensemble tout de suite.

Drapeaux de prière tibétains

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Au Tibet, les drapeaux de prière sont installés à divers endroits et on dit qu’ils répandent la prière lorsque le vent les traverse. De préférence, les drapeaux sont accrochés les jours ensoleillés et venteux pour éviter qu’ils ne soient endommagés.

Les drapeaux de prière se présentent sous la forme d’un jeu de cinq couleurs, les couleurs tournant au fur et à mesure. Les couleurs utilisées sont le bleu, le blanc, le rouge, le vert et le jaune, dans cet ordre précis.

Le bleu est censé symboliser le ciel et l’espace, le blanc l’air et le vent, le rouge le feu, le vert l’eau et le jaune la terre.

Les inscriptions sur le drapeau sont généralement des mantras dédiés à divers dieux. En plus des mantras, il y a aussi des prières de bonne fortune destinées à la personne qui monte les drapeaux.

L’arbre de la Bodhi

Cet arbre sacré est connu, car c’est en s’asseyant juste en dessous que Bouddha a atteint l’illumination. Ce figuier est donc devenu un symbole bouddhiste synonyme de sagesse, d’éveil et d’illumination.

Aujourd’hui, Arbre de la Bodhi est un surnom que l’on donne à des espèces d’arbres asses proches. Les moines bouddhistes s’y rendent pour méditer et prier.

L’empreinte de Bouddha

Ces empreintes représentent un ou deux pieds de Bouddha. Elles symbolisent le fait que Bouddha était avant tout un humain, comme nous tous, avant de devenir Gautama Bouddha.

C’est donc un symbole d’espoir qui nous indique que nous sommes tous capables de devenir éveillés et atteindre l’illumination.

Le Svastika : Un symbole bouddhiste détourné

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Malheureusement, de nos jours ce symbole est plus souvent associé aux actes horribles de la 2nde guerre mondiale qu’à sa signification d’origine.

Cette croix symbolise la chance dans le bouddhisme et l’hindouisme. D’ailleurs, « Svastika » se traduit par « Bonne fortune ».

On retrouve ce symbole sacré sur de nombreux temples et autres lieux de culte bouddhiste. Le Svastika est également très présent sur les statues de Bouddha

Les yeux de Bouddha

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Également appelé les Yeux de la sagesse, ce symbole bouddhiste représente le fait que Bouddha voit tout, il est omniscient. On les retrouve très souvent sur les 4 murs de temples bouddhistes.

On retrouve un point entre les deux yeux symbolisant le troisième œil, c’est-à-dire l’éveil spiritualité et l’accès à la connaissance.

Nous arrivons à la fin de cet article, j’espère que maintenant vous en savez plus sur la signification des différents symboles bouddhistes.

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